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Mémoire N° 425
Auteur COZMA Rita
Titre Addressing geoengineering governance and regulatory gaps
Thématique & formation Impacts climatiques
Résumé En octobre 2018, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a publié son rapport Réchauffement planétaire de 1,5 °C qui appelle à renforcer la réponse mondiale au changement climatique. Pourtant, les Contributions déterminées au niveau national (CDN) de toutes les parties à l'accord de Paris sont loin d'atteindre cet objectif, et entraîneraient même une hausse de la température de 2,2 à 3,4 °C d'ici la fin du siècle. Le génie climatique, également appelé « intervention climatique » et « géo-ingénierie », est apparu comme une composante de la politique climatique, aux côtés des stratégies d'atténuation et d'adaptation, qui peuvent potentiellement faire partie des CDN des États. Le génie climatique est défini comme « l'intervention délibérée à grande échelle dans le système climatique de la Terre, afin de modérer le réchauffement climatique » (Royal Society, 2009). Il existe deux approches principales du génie climatique : l'élimination du dioxyde de carbone (ECD) et les mesures visant à la modification du rayonnement solaire, qui comportent toutes deux des risques, des défis et des incertitudes. Cependant, il n'existe actuellement aucun traité international ou autre instrument juridiquement contraignant qui s'applique explicitement au génie climatique. Ce mémoire cherchera donc à aborder les lacunes en matière de gouvernance et de réglementation entourant le génie climatique et à développer une étude de cas concernant l’expérience Stratospheric Controlled Perturbation Experiment (ScoPEx), une tentative de modification du rayonnement solaire.
Summary In October 2018, the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) released its landmark Special Report: Global Warming of 1.5°C, which called for strengthening the global response to climate change. Yet, Nationally Determined Contributions (NDCs) of all Parties to the Paris Agreement are far from this target, and would even lead to a temperature rise of 2.2 to 3.4oC by the end of the century. Climate engineering (CE), also referred to as climate intervention and geoengineering, has emerged as a climate policy component, alongside mitigation and adaptation strategies, which may potentially be part of States’ NDCs. CE is defined as “the deliberate large-scale intervention in the Earth’s climate system, in order to moderate global warming” (Royal Society, 2009). Two main approaches to CE exist: carbon dioxide removal (CDR) and solar radiation management (SRM), both entailing risks, challenges, and uncertainties. However, no legally binding international treaties or other instruments are presently in force that explicitly apply to CE. This thesis will therefore seek to address the governance and regulatory gaps surrounding CE and develop a case study regarding Stratospheric Controlled Perturbation Experiment (ScoPEx), an SRM attempt.
Volée 2018
Date et heure soutenance 29-01-2021 10:00
Salle soutenance Zoom
Collation 106 pages, 5 figures, 4 tableaux
Remarque
Mot-clés Climate engineering; geoengineering; carbon dioxide removal; solar radiation management; law
Cote bibliothèque
Stage organisme
Maître de stage
Projet recherche
Bourse
Terrain d'étude ou d'application This thesis lies at the intersection of climate science, governance, regulation, environmental sciences and land use.
Documents associés fiche analytique
Dernière
mise à jour
2023-03-23 12:04:43