| Résumé |
La nouvelle campagne de l’ATE intitulé « Plan de mobilité scolaire » est une démarche globale avec l’objectif de repenser les déplacements entre domicile et établissement scolaire. Il a pour but de sécuriser le chemin de l’école, d'améliorer la convivialité des abords des écoles et d’encourager une mobilité douce. Lors de mon séjour à l’ATE j’étais sensé de travailler dans la réalisation des PMS, mais j’étais aussi impliqué dans leur conception. De cette manière, j’ai pu contribuer à la création de la méthodologie et incorporer la géomatique au sein de cette démarche.
La méthodologie des PMS a été constituée par sept étapes différentes: création du groupe de travail; enquête de mobilité; diagnostic de mobilité; fixation d’objectifs et plan d’action; mise en oeuvre des aménagements; suivi et évaluation et travail pédagogique. Le travail de cartographie fait partie du diagnostic de mobilité et il comprend la création de trois cartes : flux des élèves, points noirs et isochrones. La carte de flux sert à visualiser plus facilement les itinéraires des enfants, les vois d’accès principales et le nombre d’enfants qui suivent un trajet particulier. La carte de points noirs a permis de rassembler, par numéro d’occurrences, tous les points sur le chemin de l’école considérés comme dangereux par les parents d’élèves. Enfin, la carte d’isochrones contribue à identifier la durée des déplacements entre l’établissement scolaire et le reste du quartier -à un rythme d’enfant de 65 mètres par minute. Puis, nous avons pu appliquer cette méthodologie géomatique dans la construction de 5 PMS, 3 à Genève et 2 au Valais. Les résultats ont été très satisfaisants. Nous sommes arrivées à visualiser d’une manière plus intuitive et claire la mobilité des enfants et l’état de lieu des établissements scolaires.
Malgré les bons résultats de la méthodologie géomatique utilisée, il y a encore la place pour améliorer et affiner le traitement des données et leur représentation cartographique. |