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2005

Evaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM)

30 mars - Millennium Ecosystem Assessment

Article créé le 27 octobre 2009, dernière mise à jour 27 octobre 2009


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La première Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM) a été publiée le 30 mars 2005. Il s’agit d’un programme inédit d’envergure internationale mené sur plusieurs années : son élaboration a débuté en 2001 suite à la demande que le Secrétaire général des Nations Unies d’alors, Kofi Annan, avait formulée dans son rapport Nous, les peuples : le rôle des Nations Unies au XXIe siècle, à l’occasion du Sommet du millénaire des Nations Unies.

Les objectifs de l’EM sont d’évaluer les conséquences des changements écosystémiques sur le bien-être humain et d’établir une base scientifique pour mettre en œuvre les actions nécessaires à l’amélioration de la conservation et de l’utilisation durable de ces systèmes, ainsi que de leur contribution au bien-être humain.

L’EM est conçue de manière à répondre à certains besoins de la Convention sur la diversité biologique, de la Convention contre la désertification et la Convention de Ramsar sur les zones humides, ainsi que pour les besoins d’acteurs privés et de la société   civile.

Elle a été réalisée par un réseau international d’experts en sciences naturelles et humaines, selon un processus de sélection calqué sur celui du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Plus de 1350 auteurs de 95 pays y ont pris part, divisés en quatre groupes de travail  . Trois groupes se sont concentrés sur la composante de l’évaluation à l’échelle mondiale (Condition et tendances ; Scénarios ; Réponses stratégiques), alors que le quatrième s’est occupé de toutes les Evaluations à l’échelle mondiale intermédiaire.

Sur le plan méthodologique, l’EM fait une synthèse de l’information   provenant d’ouvrages scientifiques et d’ensembles de données et de modèles pertinents. Elle inclut les connaissances du secteur privé, des praticiens, des communautés locales et des peuples autochtones. Elle ne cherche pas à générer de nouvelles connaissances primaires, mais à ajouter de la valeur à l’information   existante en la recueillant, l’évaluant, la résumant, l’interprétant et la transmettant sous une forme utile.

Les conclusions de l’EM sont réunies en cinq volumes techniques et six rapports de synthèse.

Cette publication compte plusieurs dizaines de partenaires institutionnels dont le PNUE, le PNUD, la FAO, l’OMS, l’UNESCO, l’UICN, la Banque Mondiale, des Secrétariats de grandes conventions internationales et des centres de recherche académique du monde entier.

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